entretiens

Entretien avec...


Stéphan Gomes
Nouvelle Lance Mézoise


Stéphan Gomes, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Gomes Stéphan. 27 ans. Célibataire. Je travaille à la Mairie à Mèze. Je suis animateur. Ma passion : le rugby.

Comment êtes-vous venu aux joutes ?

Depuis tout petit, j’ai toujours aimé ça. On joutait dans la rue sur des chariots qu’on fabriquait.

Comment se sont passés vos débuts dans les joutes ?

J’avais failli arrêter. Le premier tournoi que j’ai fait, à l’école de joutes à Mèze, j’étais passé en avant et je m’étais empalé les couilles sur le coin de la tintaine. J’avais failli arrêter. Ma mère m’avais dit : « Stop, c’est fini les joutes. » Finalement, j’ai continué.

Quel est votre meilleur souvenir ?

L’année dernière quand j’ai gagné le Pavois Agathois.

Quel est votre plus mauvais souvenir ?

Les couilles sur la tintaine.

Quels ont été les trois meilleurs jouteurs que vous ayez connus ?

Bernard Betti, Claude Massias. Après le troisième, c’est difficile. Il y a Alain Massias, Robert Bancilhon.

Et parmi les jeunes jouteurs ?

Thomas Jimenez, Jean-Louis Montels, Fabrice Mur et Mickaël Arnau.

Quel jouteur est passé à côté d’un beau palmarès ?

Bernard Betti. Chaque fois, il lui est arrivé des trucs en demi-finale de la Saint-Louis.

Quel est le jouteur le plus franc sur une tintaine ?

Ça, c’est des oiseaux rares. Claude Massias.

Et le plus râleur ?

Jacques Noguet.

Quels sont les trois plus beaux tournois ?

Le samedi et le dimanche à Mèze, la SNJA et le Pavois d’Or.

Quelles sont les trois villes les plus « joutes » ?

Mèze, Agde et Sète.

Quel est le règlement qui vous agace ?

Le bris de matériel. Il y a deux phrases dans le règlement et la première contredit la seconde.

Quel règlement supprimeriez-vous ou rajouteriez-vous ?

La bague sur la lance, c’était pas une mauvaise idée, mais elle était un peu trop près. Et les retenants aussi. Un peu plus gros, ce serait pas mal.

Qu’aimez-vous dans les joutes ?

Avant, après, pendant. C’est à dire tout.

Et qu’est-ce que vous n’aimez pas ?

Les femmes qui râlent sur le quai.

Comment voyez-vous l’avenir des joutes ?

Avec les écoles, ce sera bien. Plus ça va aller, plus il y aura de qualité.

Qu’est-ce qui différencie les joutes d’aujourd’hui de celles d’hier ?

Avant, c’était plus festif. Maintenant, c’est le championnat et compter les points.

Quel est votre souhait pour la saison à venir ?

Gagner un des deux tournois de Mèze, sinon les deux. Après le reste, c’est du bonus. J'ai acheté des chemises pour la remise des prix de la Saint-Louis.

Quel est l’événement marquant de la saison écoulée ?

Mon podium en Championnat de Ligue

Que pensez-vous des joutes sur internet avec « joutes.com » ?

C’est bien parce qu’on peut regarder les photos, les classements.

Que pensez-vous du traitement des joutes dans la presse locale ?

Il y en a qui parlent des joutes, mais bon, ils en ont jamais fait. Donc des fois, ce qu’ils écrivent, c’est pas toujours bien appliqué.

(entretien réalisé le 30 avril 2002)